Fier d'être dans la rue...

Le punk est plus que récalcitrant, et howakan en est presque a lui casser un bras pour le faire tenir a peu pret en place, la douleur étant passée sous silence a cause du cram. Il te hurle presque a la face:

Vas te faire foutre conchita latinos de mes couilles. Brule en enfer avec toute ta race!

Je prends un faux air déçu.

Ma, en voilà des parrolés crrouellés. Tou n’est pas très aimablé, mon mignonn…

Je m’approche, un nouveau sourire, sadique celui-là, étire mes lèvres. Je lève mon bras gauche et fais sortir la lame pour bien qu’il la voie, puis j’abaisse ma main et l’approche de son entrejambe, de telle façon que s’il bouge, ses précieux bijoux de famille y passent.

En parrlant dé couillés, si tou vo les garrder, va falloirr êtrré yentil avec moi, d’accorrd mon chou?

Je maintiens fermement ma prise sur son bras, le remontant haut dans son dos tout en tenant on menton bien droit face à Mina. D'un léger coup de pied, j'écarte un peu sa jambe droite en voyant la petite approcher, histoire de lui donner de la marge.

Il ne semble pas spécialement concient de la situation dans laquelle il se trouve; le cram doit perturber sa perception et ses sensations.

Mes freres se feront un plaisir de te limer le cul pendant des heures ptite salope!

N'ayant visiblement pas apprécié ce genre de remarque, et comme ça me semble être le moyen le plus adéquat pour le ramener à la réalité, je pousse ma prise au maximum jusqu'à lui faire péter quelque chose (articulation ou os).

J’écarte un peu ma lame pour que l’orc puisse mener à bien son affaire et j’attend la réaction du punk, toujours campée devant lui, souriante.

Tu sens tres distinctement le petit bruit de succion suivi immédiatement du "clac" distinctif d'une épaule qui se déboite.
Un hurlement de douleur, inévitable malgré la drogue, rententit dans la seconde.

Tu sens du jeu dans le bras, comme s'il n'était plus rattaché a rien, si ce n'est quelques ligaments.

Laissant les autres effectuer la basse besogne, je jette un coup d'oeil dans la caisse et la soupèse.

Faudrai quand même pas trop tarder si on veut avoir la paix.

Une caisse de bien 30kg. Tout seul tu la souleveras pas. Pas que t'en sois vraiment incapable, mais la forme fait que tu ne pourras pas la prendre correctement.

Par contre un ork costaud et un peu d'aide...

EDIT: la caisse contient une dizaine d'arme de poing, cinq pistolets mitrailleurs et un lance missile portable de type antichar. Fabrication russe.

Je m’approche à nouveau du ganger, d’un air désolé tout à fait de circonstance.

Alors mon biquet, tou vo touyourrs rrien nous dirré?

J’envoies un message aux deux autres.

S’il cause pas maintenant, on se tire.

Je récupère l'un des pistolets et cherche à en évaluer la qualité, inspectant tranquillement l'arme histoire de détourner mon esprit de l'interrogatoire "musclé" ayant lieu.

Ceci fait, j'envoie mon drone rechercher un passage tranquille pour nous ramener "à la maison" après avoir fait mine de partir vers le clan ennemi.

Je cherche ensuite au fond de ma mémoire comment les chicanos se démerderaient dans une telle situation et s'il n'y a pas moyen de laisser un petit souvenir bien dans leur genre au ganger (marque, scarification...).

L'homme semble soudain vidé de toute substance, comme s'il n'était plus qu'une poupée de chiffons gémissante. Il s'effondre presque sur lui même.
Vous pensez au mélange entre douleur, adrénaline et redescente brutale.

D'apres ce que tu peux en juger, le flingue est plus que correct: il semble sorti de l'usine malgré un peu de poussiere. Pas de numero de série. Anormalité totale pour un Colt...
En reposant l'arme, tu découvres deux shotgun que tu n'avais pas vu, cachés sous le lance missile.

J'attrape fermement le ganger et le projette tête la première contre la fourgonnette, dans le but de l'assomer.

On a plus rien à tirer de lui, on se tire...

Je soupire, jurant entre mes dents. Je rentre ma lame et enfonce ma main dans ma poche.

Salopérrie dé camé… Bon, on rramèné cetté foutue caissé?

Regarde sans émotion l’orc balancer le punk et se dirige vers Teckila.

Alorrs, qu’est-cé qu’on a gagné?

Je souris piteusement à Mina.

"Lé droit dé sé casser en vitessé, Bellissima. Et de quoi faire sauter pas mal de têtes aussi... ."

J'empoigne la caisse et attend qu'Howakan me donne un coup de main afin que nous nous éclipsions. J'utilise mon drone pour nous guider et éviter au maximum la présence de témoins.

Guns, PM, shotguns et ce putain de pétoire! Sans numéro d'identification apparemment.

J'écarte doucement Teckila, me penchant sur la caisse pour la soulever.

Laisse Gamin.. j'm'en charge... Couvrez moi plutôt avec Mina...

Je prends rapidement la direction de la sortie, en veillant à bien rester vigilant.

Vous partez sans trop de problemes, hormis le chemin chaotique.
Apres moultes vérifications, vous etes sur de ne pas etre suivis; mais la main du street sam commence a refaire mal, les analgésique stopant leur effet.

La caisse est relativement lourde, ce qui vous force a vous arrêter plusieurs fois, pour laisser a l'ork le temps de souffler un peu. C'est pendant l'une de ces poses que vous constatez que si les armes sont bien la, en revanche pas de traces de munitions. Y avait il une autre livraison de prévue? Avaient ils déja les balles? Et si oui, comment avaient ils pu en avoir autant, voila les questions qui commencent a germer dans vos esprits...

Je prends la direction de la planque de Big une fois certain de ne pas être suivi. Je profite d'un arrêt pour lui envoyer un message.

Fais pêter l'champagne, on arrive avec le matos. Lieu de rendez-vous ?

Je reste un peu en retrait, histoire de couvrir les arrières des mes deux comparses et scrute les alentours.

Sentant la douleur revenir, je termine ce qui me reste de téquila en une bonne rasade, puis remet la flasque vide dans ma veste. L’absence des munitions me frôle l’esprit, mais ma concentration est focalisée sur autre chose et je n’en fais pas mention.

Une fois sûr de ne pas être suivis, je renvoie mon drone sur le lieu de l'attaque, afin de connaitre les réaction dans le quartier et de voir si une seconde livraison ne devait pas avoir lieu.

Je passe devant afin de m'assurer que nous ne rencontrions pas d'ennuis et tchat un moment avec Kittie de tout et de rien et prend bien garde de ne rien lui révéler.

Hey les gars, ça vous gêne si peu que ça qu'il manque ces foutues munitions? Avoir des pétoires c'est bien, mais c'est pas avec ça qu'on va pouvoir de défendre, merde!

Je reviens un instant vers Arellys.

"Comment va ta main?"

Je regarde Teckila avec un léger sourire.

Du calme gamin... De deux choses... La première, si les munitions sont pas là, c'est soit qu'elles doivent arriver dans une seconde livraison, soit qu'ils les ont déjà recues. Et ca, j'vais me renseigner pour le savoir... La deuxième, même s'ils ont les munitions, il vont pas nous les lancer à la gueule avec des lance-pierres... Et dans le pire des cas, des munitions ca se trouve plus facilement que l'arme elle-même... Alors pas de panique...

Je réajuste la caisse devant moi et reprends la marche. Je me retourne vers Mina, la détaillant un instant.

T'ferais mieux d'arrêter l'alcool... ca t'éviterait de te faire sauter les doigts...

Je lui adresse un léger sourire amical.

On peut passer chez l'doc si tu veux...

J’essuie d’un doigt que j’espère discret la goutte de sueur qui perle sur ma tempe et j’esquisse un sourire rassurant à Teckila.

T’en fais pas pourr moi, c’est pas la prrémièrré fois qué ça m’arrivé.

J’écoute d’une oreille ce que l’orc raconte au sujet des muns et j’acquiesce distraitement. Je lui lance un regard noir à sa remarque et prend une grande inspiration pour éviter de trop m’énerver.

Y mé sérrais rrién arrivé si cet imbécilé dé nain né m’avait pas vendou des ballés dé merrde! Yé té yourre qu’il va m’entendrré céloui-là! Et fous-moi la paix avec l’alcool, vou? Sinon c’est ta golé qué yé vais exploser…

Je serre les dents et me tais un moment, pour retrouver mon calme.

Y’irrai chez lé doc aprrès la livrraisonn, ça va aller.

Je tend la main a Mina afin d'examiner à nouveau sa blessure et lui jette l'un de mes rares regards mauvais en commentant.

"De toute façon, on est pas foutus de s'en servir correctement alors je vois pas pourquoi on aurai besoin de balles pour utiliser ces armes."

Je soutiens le regard que je m'attend à devoir supporter puis change de sujet, comme si de rien n'était.

"Ca fait longtemps que tu le connais, Big, Old Boy?"

Je sors de mauvaise grâce ma main de ma poche et la tend à Teckila en soupirant.

Je le laisse m’examiner et, après lui avoir jeté un regard plus que courroucé après son commentaire désobligeant, lui assène une bonne claque derrière la tête en l’insultant en espagnol, ce qui me fait le plus grand bien.

Je remets délicatement ma main dans ma poche et ne dis plus rien, me contentant d’observer les lieux.

Quelques années... J'dirai... presque depuis que j'ai débarqué dans l'coin... Il est réglo, et c'est appréciable... C'pour ca que j'deal avec lui...

Je jette un regard à Mina qui se calme et esquisse un sourire.

Et toi gamin ? c'fait longtemps que t'es dans l'coin ?